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Un train pour Ravensbrück, Monique Gérardin

Ce récit marquant est la preuve, s’il en faut, qu’un livre très court peut être passionnant (message à tous ceux qui pensent qu’en dessous de 250 pages, « on n’a pas fait un vrai livre » !).

Celui-ci ne fait que 40 pages, mais 40 pages que vous n’oublierez pas. Monique Gérardin y raconte la vie de sa grand-mère à Ravensbrück, où elle a été « internée politique » après une dénonciation calomnieuse.

Des récits de déportation, j’en ai lu un certain nombre. La qualité rare de ce témoignage est d’être d’une honnêteté totale. La grand-mère de Monique Gérardin a tout raconté, tout assumé à son retour : elle n’a pas occulté le fait que des soldats allemands aussi pouvaient vivre un drame (comme ce garde dont la mère est internée à Ravensbrück, sous sa surveillance), que des prisonnières pouvaient avoir un comportement ignoble, que parfois survivre impliquait de condamner autrui à sa place.

L’immense majorité des anciens déportés ont préféré taire leur expérience des camps. Ce témoignage n’en a que plus de valeur. Merci à Monique Gérardin pour ce livre, à mettre entre les mains des jeunes générations : tant est dit en quelques pages.

Je suis heureuse d’y avoir très modestement contribué, en tant que relectrice.

Vous pouvez vous procurer ce récit auprès de l’auteure (10 €) : monique.gerardin89@orange.fr

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